L’Alchimiste. (Food for thought).

« Pour arriver jusqu’au trésor, il faudra que tu sois attentif aux signes. Dieu a écrit dans le monde le chemin que chacun de nous doit suivre. Il n’y a qu’à lire ce qu’il a écrit pour toi. »« Quand on veut une chose, tout l’univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve. »

« – Mon cœur craint de souffrir, dit le jeune homme à l’alchimiste, une nuit qu’ils regardaient le ciel sans lune.
– Dis-lui que la crainte de la souffrance est pire que la souffrance elle-même.
Et qu’aucun cœur n’a jamais souffert alors qu’il était à la poursuite de ses rêves. »

« Chaque Homme sur terre a un trésor qui l’attend, lui dit son cœur. Nous, les cœurs, en parlons rarement, car les Hommes ne veulent plus trouver ces trésors. Nous n’en parlons qu’aux petits enfants. Ensuite, nous laissons la vie se charger de conduire chacun vers son destin. Malheureusement, peu d’Hommes suivent le chemin qui leur est tracé, et qui est le chemin de la Légende Personnelle et de la félicité. La plupart voient le monde comme quelque chose de menaçant et, pour cette raison même, le monde devient en effet une chose menaçante. »

Paulo Coelho.
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3 réflexions sur « L’Alchimiste. (Food for thought). »

  1. « L’homme ne pourra jamais cesser de rêver. Le rêve est la nourriture de l’âme comme les aliments sont la nourriture du corps. Très souvent, au cours de notre existence, nous voyons nos rêves déçus et nos désirs frustrés, mais il faut continuer à rêver, sinon notre âme meurt. Le Bon Combat est celui qui engagé parce que notre coeur le demande. Le Bon Combat est celui qui est engagé au nom de nos rêves. Quand ils explosent en nous de toute leur vigueur- dans la jeunesse-, nous sommes très courageux mais nous n’avons pas encore appris à lutter. Lorsque après beaucoup d’efforts, nous finissons par l’apprendre, nous n’avons plus le même courage pour combattre. Alors, nous nous retournons contre nous même, et au bout du compte, nous devenons notre pire ennemi. Nous disons que nos rêves sont infantiles, difficiles à réaliser, ou le fruit de notre méconnaissance des réalités de la vie. Le premier symptôme du fait que nous tuons nos rêves est le manque de temps. Les gens les plus occupés avaient toujours du temps pour tout. Ceux qui ne faisaient rien étaient toujours fatigués, ne se rendaient pas compte du peu de travail qu’ils réalisaient, se plaignaient constamment que la journée était trop courte. En vérité, ils avaient peur de mener le Bon Combat. Le deuxième symptôme de la mort de nos rêves, ce sont nos certitudes. Parce que nous ne voulons pas regarder la vie comme une grande aventure à vivre, nous commençons à nous juger sages, justes et corrects dans le peu que nous attendons de l’existence, regardons au-delà des murailles de notre quotidien et nous découvririons le bruit des lances qui se brisent, l’odeur de sueur et de poussière, les grandes chutes et les regards assoiffés de conquête des guerriers. Mais nous ne concevons jamais la joie, la joie immense qui est dans le coeur de celui qui lutte, parce que pour lui, ni la victoire, ni la déroute n’ont d’importance, seul compte de mener le Bon combat. Enfin, le troisième symptôme de la mort de nos rêves, c’est la paix. La vie devient un dimanche après-midi, elle ne nous demande pas de grandes choses et n’exige pas plus que nous ne voulons donner. Nous pensons alors que nous sommes mûrs, que nous laissons de côté les fantaisies de l’enfance, et que nous atteignons notre réalisation personnelle et professionnelle. Nous sommes surpris lorsqu’une personne de notre âge dit qu’elle aime encore ceci ou cela de la vie. Mais en vérité, en notre fort intérieur, nous savons ce qui s’est passé. C’est que nous avons renoncé à lutter pour nos rêves, à mener le Bon Combat. Lorsque nous renonçons à nos rêves, et trouvons la paix, nous connaissons une courte période de tranquillité. Mais les rêves morts commencent à pourrir en nous et à infester toute notre l’atmosphère. Nous devenons cruels envers ceux qui nous entourent, et finalement nous retournons cette cruauté contre nous-même. Surgissent les souffrances, et les psychoses. Ce que nous voulions éviter dans le combat- la déception et l’échec- devient le seul legs de notre lâcheté. Et un beau jour, les rêves morts et pourris rendent ‘air irrespirable et nous désirons la mort, la mort qui nous délivre de nos certitudes, de nos occupations, et de cette terrible paix des dimanches après-midi.
    Extrait de Le Pèlerin de Compostelle, Paulo Coelho

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